Qu’est-ce que la basse vision ?

Définition de la basse vision

On estime qu’une personne est atteinte de basse vision lorsque son acuité visuelle est inférieure à 3/10 ou lorsque son champ visuel se trouve réduit.

En France la cécité est déterminée selon 3 catégories :

• Catégorie 1 de la basse vision : c’est une déficience visuelle profonde. La personne pourra voir une main en détail à 1 mètre.
• Catégorie 2 de la basse vision : c’est une cécité presque totale. La personne ne pourra voir que la silhouette de la main à 1 mètre.
• Catégorie 3 de la basse vision : c’est une cécité absolue. La personne ne verra pas ou presque pas la lumière et les objets qui l’entourent.

La basse vision est un frein à l’autonomie en ce qui concerne l’écriture, la lecture, la conduite et les déplacements de façon générale. Il s’agit d’une situation de handicap qui peut avoir de réelles répercutions psychologiques.

Aujourd’hui c’est 1,5 millions de personnes qui sont atteintes de cécité sur le territoire français. Ce sont les personnes âgées qui sont les plus touchées, et ce à partir de 50 ans.

Quels sont les causes de la basse vision ?

La maladie peut être :

• Congénitale, présente dès la naissance
• Héréditaire, transmise des parents à l’enfant
• Accidentelle, dû à un choc violent à l’œil
• Dégénérative, accentuée au fur et à mesure que le temps passe

Il est important de se protéger les yeux avec des lunettes de soleil en extérieur et des lunettes traitées anti-lumière bleue en intérieur car le soleil et les écrans peuvent être à l’origine d’une déficience visuelle.

Consulter régulièrement le médecin afin de faire contrôler sa santé est primordiale car des maladies comme le diabète ou la rétinopathie diabétique peuvent également être à l’origine de problèmes de vue.

Dans les maladies de la basse vision, nous retrouvons notamment la DMLA (Dégénérescence Maculaire Liée à l’âge), la rétinite pigmentaire ou encore le glaucome à angle fermé.

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Qui pratique la basse vision ?

Il est important d’aller régulièrement chez l’ophtalmologiste afin de faire contrôler sa vue. En effet, plus le diagnostic et la prise en charge sont tardifs en cas de basse vision, plus il sera difficile de stopper ou de palier aux problèmes de vue. Lors des examens d’acuité et de champ visuel (lecture de loin et de près, déplacement dans l’espace, reconnaissance d’objet) il sera possible pour l’ophtalmologiste de détecter un éventuel problème de vue. En fonction des résultats du patient il le réfèrera auprès d’un optométriste spécialiste de la basse vision qui se chargera de l’accompagner et de trouver la solution la plus adaptée pour prendre en charge son handicap.

Les solutions de la basse vision

Lorsque les lunettes traditionnelles ne sont plus suffisantes il est possible d’opter pour différentes solutions :

• Pour les verres optiques il est souhaitable d’éviter les verres progressifs qui induisent de fortes déformations, il faudra plutôt privilégier des lunettes de vision de près.
• La loupe est la solution de basse vision la plus répandue car il en existe de toute sorte (pliante, sur pied, éclairante, électronique), ce qui permet de s’adapter à chaque utilisation.
• Le système de Galilée ou système de Kepler est un système télescopique qui se place par-dessus les lunettes et qui permettent de grossir ce qui est observé.
• Le téléagrandisseur ou videoagrandisseur est une caméra qui filme le texte regardé et qui projette l’image sur un écran intégré. Ce type de machine permet également de filmer pendant que la personne écrit ou dessine ce qui apporte plus de confort.
• Enfin les verres avec une coloration spécifique permettent d’être moins ébloui. On utilise des verres jaunes pour la conduite de nuit, des verres orange en cas de DMLA, et des verres rouges ou des sur-lunettes en cas de rétinite pigmentaire.

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